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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 13:45

A une vingtaine de km de Cascais, Cabo da Roca est, paraît-il le point le plus occidental d'Europe. Cette falaise abrupte surplombe l'Atlantique du haut de ses 145 m. Le site a été aménagé dans un soucis de protection de l'environnement.

  

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 05:55

 

 Chaque année, depuis 6 siècles, à Saint Galmier se tient la foire de la Sainte Catherine (le 25 novembre) où sont attendus près de 50000 visiteurs au milieu des vaches, chevaux, volailles et camelots. Ambiance sympa,  rurale et agricole garantie avec des personnages hauts en couleurs.
Pour les amateurs dégustation de tripes dès 5h30 du matin.

 

Les bovins sont exposés boulevard Cousin près du Casino Le Lion Blanc.

 

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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 16:15

 

Lisbonne est située sur la rive droite du Tage. Sentinelle avancée à l'extrêmité de l'Europe,  position stratégique, Lisbonne fut une base idéale dans la conquête  maritime du monde. 


 
Un grand classique à Lisbonne: lumière du soir sur le
quartier de l'Alfama. Le seul quartier de Lisbonne
qui a survécu au tremblement de terre de 1755,
c'est le symbole du Lisbonne populaire et
pittoresque. C'est un réseau de ruelles tortueuses
et d'escaliers qui souvent se terminent en
cul de sac. On peut y accéder par le
fameux tram 28 apprécié des touristes
et des pickpockets.

 

  

 

 

 

 

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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 14:00

Promenade dans la vallée de l'Ourika.


 Au sud de Marrakech une excursion d'une journée dans la vallée de l'Ourika permet de découvrir une vallée habitée par des tribus berbères.

 
La route surplombe l'Ourika sur les derniers km avant Setti-Fatma.

 

Aujourd'hui c'est jour de souk.
Les Berbères des alentours sont venus
s'approvisionner et les ânes et mulets sont rassemblés
au "parking".

 

Quelques photos ici

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19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 18:45

 A quelques kilomètres de la place du Commerce en direction d'Estoril, le quartier de Belém est facilement accessible en tramway. C'est en appareillant d'ici, en 1497, que Vasco de Gama découvrit les Indes. C'est à hauteur de  Belém que le pont du 25 Avril traverse le Tage. Ce pont construit sous le régime salazariste a été rebaptisé  après la révolution des Oeillets (ex pont Salazar).


Sur les lignes de tamway (eléctricos) alternent
les véhicules modernes et confortables et
des vieux  trams brinquebalants


Le monastère des Hiéronymites (mosteiro dos Jeronimos) construit au 16ème siècle, a été miraculeuseument épargné par le tremblement de terre de 1755.

 Face au monastère s'étendent de vastes jardins,
lieu de promenade dominicale apprécié des Lisboètes
qui viennent y déguster des pastéis, fameuse patisserie locale.


La Tour de Belém est l'un des monuments emblématiques Portugais. Elle fut édifiée en 1515 par le roi Manuel et a servi de tour de contrôle maritime pendant des siècles. Elle trônait initialement au milieu du fleuve, mais depuis le tremblement de terre de 1755, elle a bougé dans le lit du Tage, sans jamais être détruite.

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16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 14:35

Ronda.

L'arrivée sur Ronda est assez spectaculaire. Dans cette zône montagneuse, la ville d'une aveuglante blancheur couronne un plateau rocheux coupé à vif par un précipice : l'impressionante gorge du Tajo, où coule le Guadalevin..
Avec un à-pic de plus de 100m de profondeur, elle divise la ville en deux : laCiudad, ou vieille ville au sud, et le Mercadillo, partie moderne au nord. Le remarquable puente Nuevo enjambe cette gorge, d'où remonte malheureusement une puanteur désagréable car le Guadalevin n'est plus qu'un égout en plein air.

Vue des murailles de la vieille ville.
On aperçoit au loin la partie moderne de la ville.

.

 De nombreuses ruelles escaladent
les collines où s'étagent les maisons blanches.

 

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9 septembre 2006 6 09 /09 /septembre /2006 16:31

Tout jeune. Déjà potelé.

 

Né en 1951à Chazelles sur Lyon dans la Loire, je pratique l'aquarelle en amateur depuis 1997.

 Autoportrait. Croquis aquarellé sur papier mince.1996

 

J'ai tout appris au centre social de La Fouillouse (42) en suivant les cours de croquis de Jacqueline Girin en 1995-1996,  puis les cours d'aquarelle de Jean Thivillier, aquarelliste régional de talent.

 

Aout 2006

 

Jean Paul RAVACHOL

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 05:00

PORTUGAL

Ravissante petite ville médiévale d'Estramadura, entourée d'impressionnantes murailles qui compensent la faible altitude du site. Ville tellement bien conservée qu'on la croirait presque artificielle.

 

La colline d'Obidos 
Papier Montval 300 g/m2 - Format 240x165

 

Une volée d'escalier permet de gagner le chemin de ronde, d'où l'on peut admirer la forêt de tuiles rouges contrastant aves les façades blanches abondamment fleuries. Ville incroyablement présevée et interdite à la circulation. (extait du Guide du Routard)

 

 Papier Montval 300 g/m2 - Format 320x240

 

 Papier Montval 300 g/m2 - Format 320x240

 

 Quelques photos D'Obidos ici.

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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 11:00

Pêcheurs Portugais à la "Boca do Inferno" près de Cascais, littoral atlantique à l'ouest de Lisbonne.

J'étais pêcheur et j'aime regarder les pêcheurs à la ligne, attentifs au moindre frémissement du flotteur, toujours prêts à ferrer un poisson  qu'on espère toujours plus gros.

Vous n'avez jamais vu l'aube. La vraie. Pas celle du premier train de banlieu. Seul le pêcheur sait le goût exact du matin, le goût du pain et celui du café de l'aurore. Il a, seul, ces privilèges exorbitants. Né subtil, il n'en parle pas. Il garde tout cela pour lui. C'est un secret entre le poisson et lui, l'herbe et lui, l'eau et lui.

 René Fallet -Les pieds dans l'eau.

Linda Lemay a une autre vision de la pêche dans ce tango sarcastique.

 

J'vais vous avoir mes p'tits gluants
Si vous approchez d'mon crochet
Du haut d'mon rocher sournoisement
J'vais vous embrocher les brochets
Remuez vous dans vos remous
Plus vous vous cachez plus j'aime ça
J'vais vous trouver dans vos p'tits trous
J'vais vous faire gruger mon appât!


J'aime la pêche
Oui c'est mon passe-temps préféré
J'aime la pêche
ça me permet d'tout oublier
J'aime la pêche
ça me détend, ça m'fait rêver
J'aime la pêche...


J'vais vous faire sortir de votre lac
J'vais vous coincer dans mon filet
J'vais vous étouffer dans un sac
J'vais vous faire cuire comme des poulets
J'vais vous ouvrir jusqu'aux arêtes
J'vais vous farcir aux p'tits oignons
Juste avant d'vous trancher la tête
Et d'vous bouffer comme un cochon!


J'aime la pêche
Oui c'est mon passe-temps préféré
........

 J'aime la pêche

J'aime regarder vos grands yeux ronds
Quand vous gigotez à mes pieds
Qu'vous vous débattez comme des cons
Pendant que j'vous laisse crever!
ça me détend, ça m'fait rêver.

J'aime la pêche!

J'aime la pêche. Paroles et musique Linda Lemay

2002- Album "Les lettres rouges"

 

 

 

 

 

 

 

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29 juillet 2006 6 29 /07 /juillet /2006 08:30

Village au fond de la vallée......

 

 A Saint  Denis sur Coise coule une rivière, et quelques dizaines d'années en arrière la Coise était poissonneuse. Sur son cours alternent les courants et les calmes appelés tournées quand le lit est barré par des levées d'où sortent des biefs qui alimentaient autrefois des moulins. On y pêchait la truite mais aussi tanches, goujons et vairons.

 C'était souvent le but de nos sorties dominicales printanières et estivales vers la fin des années 50. Levés de bon matin, chargés du pique nique et de tout le matériel de pêche, toute la famille  prenait la direction de la rivière. Les 5 km à pieds étaient avalés sans rechigner. Selon le coin de rivière prévu pour pêcher, l'itinéraire empruntait des "coursières" différentes, la Charentaine et la Gimond pour Saint Denis, les Roches et le Moulin Gariton pour aller à la "Tournée de la Chèvre" ou à la "Nouvelle Tournée". Aprés s'être installés à l'ombre, la partie de pêche pouvait commencer. Les enfants pêchaient la friture pendant que mon père partait seul, tranquille pour prendre quelques truites.

 J'aimais particulierement pêcher les "loges", petits poissons au corps cylindrique. Pieds nus dans l'eau, sans canne à pêche, équipé d'un morceau de fil de nylon armé d'un hameçon et lesté d'un petit plomb, le jeu consistait à présenter un petit bout de ver juste devant la bouche des loges qui peu craintives venaient nous caresser les orteils. Elles se jetaient sur leur proie et  on n'avait plus qu'à soulever le fil.

A Saint Denis la spécialité du boulanger était le pâté à la crème, gros chausson garni d'une épaisse couche de crème jaune, que l'on dévorait au goûter de 4 heures. Autres délices que l'on adorait, les "claquarés", fromages blancs bien frais ou bien encore ces fromages séchés que la paysanne enfermait dans une "berte" à la cave et qui devenaient rouges et crémeux aprés quelques semaines.

Le retour le soir était plus difficile, toujours à pieds. Je trouvais le chemin bien plus long et les côtes plus difficiles. A la maison il fallait encore nettoyer les poissons avant de se régaler de cette friture fraichement pêchée.

Aujourd'hui vairons, goujons, "loges" ont disparus de la rivière suite aux multiples pollutions subies, tant industrielles qu'agricoles. On ne pêche plus que les truites d'élevage lachées par la Gaule Chazelloise et des chevesnes qui plus résistants ont proliféré.

 

 

  Saint Denis en hiver.

Dans "Tendre Bestiaire", Maurice Genevoix amateur de pêche à la ligne a décrit  magnifiquement ce petit poisson devenu rare, le vairon.

"Ma plume faisait des ronds infatigables, prise d'une danse de Saint-Guy aberrante où l'oeil le plus averti eût été bien en peine de reconnaître un franc départ, un plongeon décidé, enfin ce qu'on appelle une touche.
Je tirais néanmoins, puisque je pêchais à la ligne.
Et presque à chaque fois, accroché par l'aisselle, par le ventre, où même, d'aventure, par le nez, je sortais un vairon de la Veudre

Pêche dérisoire, sans finesse et sans art, indigne de ma jeune expérience! Je regardais la menue bestiole et je n'avais point bonne conscience.
Mais peu à peu, mon admiration l'emportait. Admirables surtout les couleurs et leur harmonie.
Verts les uns, du vert le plus vif, le plus pur, d'un vert glauque ou bleuté les autres, ou frottés d'une ocre chaude qui ménage le passage à l'orange, au jaune doré, au vermillon flambant, des reins au ventre ils chatoient tout entiers, petits joyaux lisses et dodus, sans écailles que l'on puisse voir, sanglés le long des flancs de bandes sombres qui font contrastes, brunes ou noires, on ne sait pas, mais secrètement brûlantes à défier toute palette humaine."

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